Comment choisir un contraceptif pour un patient qui a des maux de tête

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    Anne H. Calhoun, MD (avril 2010)

Les Maux de tête sont très répandus chez les femmes pendant leurs années de reproduction. La plupart sont une nuisance douloureuse et ne présentent pas de risque de morbidité grave. Certains, cependant, peuvent être dangereux, et l’ajout d’un contraceptif contenant des œstrogènes peut augmenter ce risque.,

Les contraceptifs combinés œstrogène-progestatif sont efficaces, populaires et faciles à utiliser—mais sont-ils sans danger pour les femmes qui ont des maux de tête? C’est une question cruciale. Certaines femmes qui ont des maux de tête préexistants éprouvent un soulagement avec la contraception hormonale; d’autres signalent des symptômes stables ou aggravés; d’autres encore ne développent pas de maux de tête avant de commencer la contraception hormonale.

la différenciation entre nuisance et risque médical réel dans cette population dépend d’un diagnostic précis du sous-type de céphalée., Prendre quelques instants pour confirmer si une patiente souffrant de maux de tête a un vrai risque si elle choisit la contraception hormonale empêchera la restriction inutile d’une méthode et favorisera le succès de la contraception.

dans cet article, nous présentons trois cas qui facilitent la discussion sur la sécurité, les effets indésirables et les avantages de diverses stratégies contraceptives chez les femmes qui ont des maux de tête.

beaucoup de femmes qui signalent des migraines n’en ont pas

la plupart des femmes qui signalent des maux de tête à leur gynécologue n’ont pas reçu de diagnostic clinique de sous-type de maux de tête., Ils peuvent dire qu’ils ont des « migraines” parce que c’est le terme utilisé le plus souvent aux États-Unis pour indiquer un niveau de détresse sévère avec un mal de tête. En réalité, bien que la migraine soit fréquente chez les femmes, les céphalées de type tension sont plus répandues.

l’évaluation d’un patient souffrant de maux de tête qui cherche une contraception devrait commencer par un algorithme de diagnostic simple pour le type de maux de tête. Un diagnostic précis peut être fait en utilisant le guide complet de la Société Internationale des maux de tête (IHS) pour les sous-types de maux de tête, mis à jour pour la dernière fois en 2004.,1la Table 1, présente une classification simple des syndromes de céphalées chroniques, qui représentent plus de 90% des maux de tête.

le TABLEAU 1

critères de Diagnostic pour les sous-types de maux de tête

Tension-type
Rares épisodique
A., Au moins 10 épisodes <1 jour par mois en moyenne (<12 jours par an) et répondant aux critères B–D ci-dessous
Fréquentes épisodique
A. Au moins 10 épisodes survenant ≥1 mais <15 jours par mois pendant au moins 3 mois (≥12 et <180 jours par an) et répondant aux critères B–D
B. maux de tête qui dure de 30 minutes à 7 jours
C., le mal de tête présente au moins deux des caractéristiques suivantes:
  1. localisation bilatérale
  2. pression/serrage (non pulsant) qualité
  3. intensité légère ou modérée
  4. Non aggravée par une activité physique de routine telle que marcher ou monter des escaliers
D. les deux ce qui suit:
  1. aucune nausée ou vomissement (une anorexie peut survenir)
  2. pas plus d’une photophobie ou phonophobie
E., non imputable à un autre trouble
Cluster
A. au moins 5 attaques répondant aux critères B–D
B. douleur orbitale, supraorbitaire et/ou temporale unilatérale sévère ou très sévère, d’une durée de 15 à 180 minutes si elle n’est pas traitée
c., maux de tête accompagnés d’au moins un des éléments suivants:
  1. ipsilatéral hyperhémie conjonctivale et/ou larmoiement
  2. ipsilatéral congestion nasale et/ou rhinorrhée
  3. ipsilatéral œdème de la paupière
  4. ipsilatéral front et le visage de sudation
  5. ipsilatéral myosis et/ou ptose
  6. un sentiment d’anxiété ou d’agitation
D. Attaques ont une fréquence d’un jour à 8 par jour
E., non imputable à un autre trouble
Migraine sans aura
au moins 5 attaques répondant aux critères B–D
A. attaques de maux de tête d’une durée de 4 à 72 heures (non traitées ou traitées avec succès)
B. la céphalée présente au moins deux des caractéristiques suivantes:
  1. localisation unilatérale
  2. qualité pulsatoire
  3. intensité modérée ou sévère de la douleur
  4. aggravation par ou provoquant l’évitement de l’activité physique de routine (p. ex.,
C. pendant les céphalées au moins une des situations suivantes:
  1. nausées et/ou vomissements
  2. photophobie et phonophobie
D. non attribuable à un autre trouble
migraine typique avec maux de tête d’aura
A. au moins 2 attaques répondant aux critères B–D
B., Aura constituée d’au moins l’un des éléments suivants, mais sans faiblesse motrice:
  1. symptômes visuels entièrement réversibles, y compris les caractéristiques positives (p. ex. lumières scintillantes, taches ou lignes) et/ou les caractéristiques négatives (p. ex. perte de vision)
  2. symptômes sensoriels entièrement réversibles, y compris les caractéristiques positives (p. ex./li>
  3. troubles de la parole dysphasiques entièrement réversibles
C., au moins deux des symptômes suivants:
  1. symptômes visuels homonymes et/ou symptômes sensoriels unilatéraux
  2. au moins un symptôme d’aura se développe progressivement sur ≥5 minutes et/ou différents symptômes d’aura se produisent successivement sur ≥5 minutes
  3. chaque symptôme dure ≥5 et ≤60 minutes
D. céphalée répondant aux critères B–D pour la migraine sans aura commence pendant l’aura ou suit l’aura dans les 60 minutes
E., non attribuable à un autre trouble
migraine menstruelle Pure sans aura
A. attaques, chez une femme menstruée, répondant aux critères de migraine sans aura
B. les attaques se produisent exclusivement le jour 1 ±2 jours (c.-à-d., jours +2 à -3) de la menstruation au moins deux cycles menstruels sur trois et à aucun autre moment du cycle
céphalée de sevrage des œstrogènes
a. céphalée ou migraine répondant aux critères C et d
B., utilisation quotidienne d’oestrogène exogène pour >3 semaines, qui est interrompue
C. les maux de tête ou la migraine se développent dans les 5 jours suivant la dernière utilisation d’oestrogène
D. les maux de tête ou la migraine disparaissent dans les 3 jours
maux de tête induits par des hormones exogènes
A. maux de tête ou migraine répondant aux critères C et d
B. utilisation régulière d’hormones exogènes
c., le mal de tête ou la migraine se développe ou s’aggrave nettement dans les 3 mois suivant le début des hormones exogènes
D. le mal de tête ou la migraine se résout ou revient à son schéma antérieur dans les 3 mois suivant l’arrêt total des hormones exogènes
Source: International Headache Society1

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