un dictionnaire de la biographie grecque et romaine et de la mythologiewilliam Smith, Ed.


Iris

(*)=Iris), une fille de Thaumas (d’où elle s’appelle Thaumantias, Verg. A. 9.5) et Electra, et sœur des Harpies. (Hes. Th. 266, 780; Apollod. 1.2.6; Plat. Theaet. p. 155. d; Plut. de Plac. Philo. 3.5.) Dans les poèmes homériques, elle apparaît comme la ministre des dieux olympiens, qui porte des messages D’Ida à L’Olympe, des dieux aux dieux et des dieux aux hommes. (Il. 15.144, 24.78, 95, 2.787, 18.168, Hymne. dans Apoll. Del., 102, & C.) conformément à ces fonctions D’Iris, son nom est couramment dérivé de ἐρ ε ερρω; De sorte Qu’Iris signifierait « le locuteur ou le messager: » mais il n’est pas impossible qu’il puisse être lié à ερρω, » je rejoins », d’où ερρήνη; De sorte Qu’Iris, la déesse de l’arc-en-ciel, serait nature.In les poèmes homériques, il est vrai, Iris n’apparaît pas comme la déesse de l’arc-en-ciel, mais l’arc-en-ciel lui-même s’appelle ἶρις (il 11.27, 17.,547): et ce brillant phénomène dans les cieux, qui disparaît aussi vite qu’il apparaît, était considéré comme le ministre rapide des dieux. Sa généalogie aussi soutient L’opinion que Iris était à l’origine la personnification de la rainbow.In les poètes antérieurs, et même dans Théocrite (17.134) et Virgile (Aen. 5.610) Iris apparaît comme une déesse vierge; mais selon les auteurs ultérieurs, elle était mariée à Zephyrus, et est devenue par lui la mère D’Eros. (Eustath. ad Hom. p. 391, 555; Plut. Amat. 20.,)En ce qui concerne ses fonctions, que nous avons brièvement décrites ci-dessus, nous pouvons observer en outre que L’Odyssée ne mentionne jamais Iris, mais seulement Hermès comme le messager des dieux: dans l’Iliade, en revanche, elle apparaît le plus souvent, et dans les occasions les plus différentes.Elle est principalement engagée au service de Zeus, mais aussi dans celui d’Héra, et sert même Achille en appelant les vents à son aide. (Il. 23.199.)Elle effectue en outre ses services non seulement lorsqu’elle est commandée, mais elle conseille et assiste parfois de son propre chef (3.122, 15.201. 18.197. 24.,74, & C.). dans les poètes ultérieurs, elle apparaît dans l’ensemble dans la même qualité que dans l’Iliade, mais elle se produit progressivement de plus en plus exclusivement au service D’Héra, à la fois dans les poètes grecs et latins ultérieurs. (Callim. Hymne. en Del. 232; Verg. A. 5.606; Apollon. 2.288, 432; Vo. Rencontrer. 14.830, & C.) certains poètes décrivent Iris comme L’arc-en-ciel lui-même, mais Servius (ad Aen 5.,610) affirme que L’arc-en-ciel n’est que la route sur laquelle voyage Iris, et qui apparaît donc chaque fois que la déesse le veut, et disparaît quand il n’est plus nécessaire: et il semblerait que cette dernière notion était la plus répandue dans l’Antiquité. Respectant le culte de L’Iris très peu de traces nous sont parvenues, et nous savons seulement que les Déliens lui offraient sur L’Île D’Hécate des gâteaux faits de blé et de miel et de figues sèches. (Athen. 14.645; comp. Müller, Aegin. p. 170.,) Aucune statue D’Iris n’a été conservée, mais nous la trouvons fréquemment représentée sur des vases et dans des bas-reliefs, soit debout et vêtue d’une longue et large tunique, sur laquelle pend un vêtement supérieur léger, avec des ailes attachées à ses épaules, et portant le bâton du héraut dans sa main gauche; ou elle apparaît volant avec des ailes attachées à ses épaules et des sandales, avec le bâton et une cruche dans ses mains. (Hirt, Mythol. Bilderbuch, j’. p. 93. onglet. 12, 2, 3; Böttiger, Vasenyemälde, ii. p. 68, 86, & C.)

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *